L’INSEE a rendu public son rapport démographique pour Toulouse et le département de Haute Garonne. La ville Rose y est qualifiée « de la plus attractive des aires urbaines de France ».
Voici les principaux points abordés par le rapport de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques.
Solde Migratoire + 76/10000 par an
« Entre 2001 et 2006, 153 000 personnes, âgées de 5 ans et plus, sont venues s’installer en Haute-Garonne Dans le même temps, 114 000 en sont parties.Toulouse est la plus attractive des grandes aires urbaines, avec 76 habitants supplémentaires par an pour 10 000 résidants, devant Rennes. »
Etudiants en Haute Garonne + 26 000 élèves entre 2001 et 2006
« La Haute-Garonne est le département le plus attractif de France pour les élèves ou étudiants elle gagne 26 000 élèves ou étudiants, un record national »
Un département jeune
« L’âge moyen de la population en Haute-Garonne passe de 37,3 ans en 1999 à 37,8 ans en 2006. C’est de loin la population la plus jeune de la région (43,5 ans en moyenne dans les autres départements) et elle est plus jeune qu’en moyenne en France (39,3 ans) »
croissance démographique de la Haute Garonne 1,8% par an, un record
« Après une période de très faible décroissance jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, due aux pandémies et à la forte mortalité durant la grande guerre, la population de Haute-Garonne ne cessera de croître, le rythme s’accélérant fortement à partir de 1954. Après un fléchissement entre 1968 et 1982 (de 2,8 % à 0,8 %), le rythme atteint le chiffre record de 1,8 % par an entre 1999 et 2006« .
Plus de 1,1 millions d’habitants dans l’aire urbaine toulousaine
« Avec un rythme de croissance de 1,9 % par an, la croissance démographique de l’aire urbaine de Toulouse s’accélère. Elle accueille 20 000 habitants de plus chaque année et dépasse à présent 1,1 million d’habitants, dans une délimitation de 1999 et qui sera redéfinie en 2010. Elle maintient son rang de 5e aire urbaine de France, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille. Sa croissance est la plus élevée parmi les aires urbaines de plus de 300 000 habitants, suivie par celles de Montpellier (+ 1,5 %) et de Rennes (+ 1,3 %).
L’aire urbaine de Toulouse s’affranchit des limites départementales et même régionales : 25 000 habitants se répartissent entre le Tarn-et-Garonne, le Gers, l’Ariège, l’Aude et le Tarn. Moteur de la croissance démographique régionale, Toulouse étend son influence sur les principaux axes de communication, en direction de Montauban, Cahors, Albi, Carcassonne, Pamiers et Foix, Saint-Gaudens et Auch. »
l’agglomération toulousaine augmente de 6000 habitants par an
« Avec 850 000 habitants dans des limites définies en 1999, l’agglomération de Toulouse est la 6e de France, derrière Nice et devant Bordeaux.Entre 1999 et 2006, la ville-centre gagne 6 800 habitants chaque année et en compte désormais 438 000. la banlieue compte 413 000 habitants et augmente de 6 000 habitants chaque année depuis 1999. Trois communes de banlieue importantes, Muret, Colomiers et Tournefeuille, s’accroissent au même rythme que la ville-centre, Blagnac plus lentement (+ 0,4 %). La population de nombreuses autres communes croît fortement : Aucamville et Launaguet, au nord, progressent de plus de 4 % par an, Aussonne, au nord-ouest, Seysses, Roques et Cugnaux, au sud, de plus de 3 %. Mais certaines communes résidentielles, sur le pourtour est, stagnent : Ramonville-Saint-Agne, Saint-Orens-de-Gameville ou encore L’Union.«