Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a lancé mercredi un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle vienne en aide à Haïti à la suite du séisme de grande ampleur qui a dévasté la capitale Port-au-Prince mardi.
l’eau, l’électricité, les hôpitaux, les écoles
« Il ne fait aucun doute que nous sommes face à une urgence humanitaire majeure et qu’un effort équivalent en matière de secours s’avère nécessaire », a dit M. Ban. Remerciant les pays qui ont déjà annoncé des mesures, il a appelé le monde « à venir en aide à Haïti en cette heure de grande nécessité ». De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé sa profonde sympathie et solidarité avec les victimes et leurs familles.
Les bâtiments et les infrastructures de Port-au-Prince ont gravement souffert tandis que les services essentiels -eau, électricité – ne sont pratiquement plus assurés. En milieu de journée, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a précisé que le Palais national, la cathédrale et d’autres édifices publics importants avaient été détruits. Les hôtels, les hôpitaux, les écoles, la prison de Port-au-Prince ont subi des dégâts importants.
Le port de la capitale haïtienne a aussi subi des dégâts importants et la tour de contrôle de l’aéroport international s’est effondrée. Toutefois, les pistes ne sont pas endommagées. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a précisé que les mouvements aériens se faisaient visuellement, ce qui impliquait que les pistes étaient uniquement utilisables de jour.
Alors que les premiers secours commençaient à arriver, Ban Ki-moon, a indiqué qu’il était impossible d’établir un bilan des victimes à ce stade mais qu’il était certain qu’il serait lourd. Il a estimé que le tiers de la population haïtienne, soit trois millions de personnes, pourrait avoir été affecté par cette catastrophe.
« Au peuple d’Haïti, je veux dire ceci : nous sommes avec vous. Nous travaillons rapidement aussi vite que cela est humainement possible », a-t-il dit.
Le Secrétaire général a indiqué qu’il avait parlé avec les président américain Barack Obama qui l’avait assuré que son pays fournirait toute l’assistance possible.