« Mes pensées et mes prières sont avec le peuple d’Haïti. Mon bureau à l’ONU et l’ensemble du système des Nations Unies suivent la situation et nous sommes prêts à faire le maximum pour assister le peuple d’Haïti dans ses efforts de secours, de reconstruction et de redressement », a déclaré pour sa part l’ancien président américain Bill Clinton, Envoyé spécial du Secrétaire général pour Haïti, qui a participé mercredi après-midi à New York à une réunion spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU aux côtés de Ban Ki-moon.
La première priorité va aux recherches et aux secours avec des équipes spécialisées équipées de matériel lourd et de chiens qui doivent arriver de Chine, des Etats-Unis, de France et de la République dominicaine voisine, a rappelé le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, John Holmes.
Le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) a débloqué dix millions de dollars pour parer au plus pressé tandis qu’un appel de fonds d’urgence devrait être lancé en fin de semaine.
L’ONU elle-même a été durement frappée, un bilan provisoire et sans doute très en dessous de la réalité faisait état de 16 morts. On était sans nouvelles de 150 autres employés, dont les deux principaux responsables de la MINUSTAH, Hédi Annabi et son adjoint Luiz Carlos da Costa
Pour les remplacer au moins provisoirement, M. Ban a dépêché sur place son ancien représentant en Haïti, Edmond Mulet, et actuel numéro deux des opérations de maintien de la paix. Par ailleurs, « la chaîne de commandement militaire demeure opérationnelle », a assuré M. Le Roy, le haut commandement ne déplorant aucune victime à ce stade.
La MINUSTAH, qui a été créée en 2004, dispose de 9.000 personnels militaires et de police sur place ainsi que de 2.000 employés civils. Quelque 3.000 casques bleus et policiers de l’ONU se trouvent dans la région de Port-au-Prince où leur rôle sera de maintenir l’ordre et de participer aux efforts de secours.