Président de la Cour des comptes, Philippe Seguin n’avait pas épargné l’hôte de l’Elysée par plusieurs rapports cinglants.
Le président de la République lui a rendu hommage aux Invalides.
tu manqueras à chacun d’entre nous
Après l’office religieux auquel participaient 3 présidents de la République, plusieurs anciens Premiers ministres, de nombreux ministres et plusieurs membres de l’opposition dont la secrétaire nationale du Parti socialiste Martine Aubry, le chef de l’Etat a rendu hommage à l’homme d’état, ancien ministre et président de la Cour des comptes, Philippe Seguin.
Dans ces propos, Nicolas Sarkozy, qui s’est entouré à l’Elysée de plusieurs anciens proches de Seguin, a tutoyé le défunt et souligné » le grand vide » ; « comme si chaque français découvrait combien sa présence lui était familière ».
Nicolas Sarkozy s’est souvenu des « Colère, voix, sourires » d' »un grand homme politique » qui « a occupé tous les postes » a précisé le chef de l’Etat.
Et rendu l’hommage solennel de la Nation à celui qui « n’avait pas choisi un métier mais décidé de donner un sens à ta vie » et jugeait « sévèrement la politique » tout en aimant « profondément le sport ».
Le chef de l’Etat a également rappelé l’enfance particulière du pupille de la Nation Philippe Seguin, enfant « meurtri ».
« Tu as aimé la France avec passion, généreuse et exemplaire » a encore dit Nicolas Sarkozy qui a également rappelé l’attachement d’un Philippe Seguin « Heureux » à la « République, et à l’Etat instrument de la justice ».
Le président de la République a terminé son éloge funèbre par un « vive la France et vive la République ».