L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Commission européenne ont conclu un accord sur la mise en oeuvre de « garanties intégrées » permettant d’alléger les inspections dans tous les Etats de l’Union européenne ne disposant pas d’armes nucléaires mais qui ont néanmoins des activités nucléaires significatives.
Le directeur général adjoint et chef du département des garanties à l’AIEA, Olli Heinonen, a noté que lorsque l’agence des Nations Unies avait suffisamment confiance dans le caractère purement pacifique des activités nucléaires d’un Etat, elle pouvait mettre en oeuvre des mesures de garanties d’une manière « moins normative et plus à la carte ».
« Cela réduit le poids de l’inspection sur un Etat et l’effort d’inspection de l’AIEA, tout en permettant à l’AIEA de continuer à conclure que tous les matériaux nucléaires ont servi à des activités pacifiques », a-t-il indiqué dans un communiqué.
En vertu du Traité de non prolifération nucléaire, l’AIEA s’est vu confier la tâche de vérifier, « à travers la mise en oeuvre des garanties », que les matériaux nucléaires ne sont pas détournés pour fabriquer des armes atomiques ou autres engins explosifs nucléaires.
Un membre de la Commission européenne en charge de l’énergie, Andris Piebalgs, a estimé que cet accord résultait d’efforts communs de toutes les parties concernées et qu’il constituait une « étape importante ».