Les incertitudes sur le maintien du programme militaire A400M du consortium européen EADS rebondissent. Un mois à peine après le premier essai du gros porteur dans le ciel d’Espagne, la presse allemande s’est fait l’écho en début de semaine des intentions du constructeur aéronautique. Qui laisse désormais planer le doute sur la poursuite de ce programme.
un soutien est nécéssaire
En cause : des erreurs et retards considérables avec un coût financier important pour Airbus. Le constructeur européen demande désormais aux Etats européens promoteurs du programme militaire destinés à leurs forces de projections de remettre la main au pot. Des négociations sont en cours avec les ministres européen en charge du dossier.
Dans ce contexte d’incertitude, le président socialiste de la région midi pyrénées -territoire dans lequel de nombreuses entreprises travaillent en sous traitance pour Airbus- a tenu à faire valoir son point de vu.
« Le renoncement au programme de l’avion militaire A 400 M par Airbus porterait un coup à l’aéronautique européenne et à la filière Midi-Pyrénéenne » a ainsi déclaré le candidat à sa succession à la tête de l’exécutif régional.
« J’espère que Tom Enders parviendra à convaincre le Gouvernement français et nos partenaires qu’un soutien est nécessaire qui doit se traduire par une solution financière et par le maintien des commandes » a ainsi précisé l’ancien ministre socialiste.
« On ne peut renoncer à un programme dont on sait qu’à l’arrivée il ne peut être qu’une réussite compte tenu des avancées que porte cet avion qui le place, technologiquement, très au delà de ses concurrents » a conclu Martin Malvy sur ce sujet.