Le projet de réforme des lycées, présenté par Luc Châtel, prévoit de rendre optionnelle l’histoire-géographie en classe de terminale S. Une proposition qui soulève un tollé chez les enseignants, les chercheurs et de nombreux politiques.
hobbie
Parmi les historiens et aux côtés de Jean-Noël Jeanneney, Jacques Le Goff ou Annette Wieviorka, les toulousains Rémy Cazals ou Rémy Pech se sont eux aussi prononcé pour l’annulation de cette décision ministérielle. Côté politique, PS, PCF, et extrême gauche sont également contre, tout comme l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin qui s’est même dit prêt « à mener un combat pour l’histoire et la géographie ».
A Toulouse, le président socialiste du Conseil général, Pierre Izard s’est lui aussi prononcé contre cette réforme jugée « inacceptable ». Parce que, précise t on boulevard de la Marquette, « En rendant l’histoire optionnelle, l’Etat donnerait à la jeunesse un signe nocif : l’histoire serait désignée comme un luxe, comme un « hobbie ».
Le Modem 31 a également tenu a réagir à ce projet de suppression de l’histoire en terminale scientifique. Pour les partisans haut garonais de François Bayrou et Marielle de Sarnez le projet de Luc Chatel est « grave ». En effet estime les centristes « il est déraisonnable de priver les bacheliers scientifiques d’un complément de formation civique et critique indispensable pour s’orienter dans le monde contemporain. »