Initialement prévue pour le dimanche 29 novembre 2009, l’élection présidentielle en Cote d’Ivoire a une fois de plus été reportée. Une réunion à eu lieu ce jeudi 3 décembre à Ouagadougou entre les différents partis et le médiateur afin de trouver une issue rapide.
la fin du mandat de Laurent Gbagbo
Il s’agit là du sixième report de l’élection présidentielle en Cote d’Ivoire depuis 2005 et la fin du mandat de Laurent Gbagbo président sortant. Les raisons de ce nouveau report sont les insuffisances dénoncées par les opposants, notamment en ce qui concerne les listes électorales où parmi les 6,3 millions recensés, 1,033 million sont des cas litigieux. Mais aussi des contraintes techniques et financière ont empêchées l’organisation du scrutin pour 2009.
C’est donc autour du président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur pour l’élection ivoirienne que s’est tenu ce jeudi une nouvelle rencontre entre les membres du cadre permanent de concertation (CPC), composé de Laurent Gbagbo, le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Une concertation qui avait pour objectif de fixer une date pour le scrutin. Sans surprise, au sortir de cette réunion aucune date officielle n’a été communiquée, afin de régler le contentieux des listes électorales dont la sortie est prévue pour janvier 2010, le CPC a indiqué que le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu fin février début mars 2010.
Le comité a aussi exhorté la commission électorale indépendante (CEI) a fixé le plus tôt possible une date et à la communiquer au gouvernement. C’est élection est d’une haute importance car elle est censée mettre un terme à la grande crise politico-militaire que vit la Cote d’Ivoire depuis 2002 et le coup d’Etat manqué de l’ex rébellion les Forces nouvelles de Guillaume Soro.
Il reste aussi la question de la sécurité autour de ce scrutin. Elle incombera du Centre de commandement intégré (CCI) ex état-major censé déployer 4.000 soldats loyalistes et 4.000 FN donc mixte. Et pour conclure, selon l’AFP le CPC a par ailleurs « insisté sur l’importance de l’accès équitable » des partis et candidats aux médias d’Etat pendant la pré-campagne électorale, et du « respect de l’égalité d’accès » entre les 14 candidats durant la campagne. Ce travail de longue haleine doit s’achever en décembre 2009.
Dorothée Ropivia