La guerre, les infrastructures insuffisantes, les gouvernements défaillants, les moyens financiers et technologiques limités et des politiques qui étouffent l’esprit d’entreprise, limitent la concurrence et augmentent les coûts, entravent l’industrialisation dont l’Afrique a besoin pour rejoindre pleinement l’économie mondiale, a prévenu vendredi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
« L’action engagée pour relever ces défis doit être ancrée dans la responsabilité mondiale partagée de la prospérité de notre planète », dit M. Ban dans un message à l’occasion de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique qui est observée chaque année le 20 novembre.
« Nous savons ce dont le continent a besoin, à savoir notamment une révolution verte liée à la conversion industrielle. En fait, l’émergence du nouveau paradigme de l’économie verte lui ouvre de formidables perspectives industrielles », ajout-t-il.
Selon lui, il faut que les dirigeants africains fournissent un cadre juridique et financier qui permette à de tels changements de se produire.
Le Secrétaire général note une croissance économique encourageante sur le continent africain au cours des dernières années mais a souligné qu’une industrialisation accrue est nécessaire si l’on veut que la transformation des économies africaines devienne durable.