Intitulé « entre crise et réforme le maire force de proximité » le 92e Congrès des maires s’ouvre mardi dans un climat de fronde pour cause de suppression de la taxe professionnelle. Le président de la République ne s’y rendra pas. C’est le Premier ministre qui en sera l’invité d’honneur. Accueilli par le maire de Paris, Bertrand Delanöe, François Fillon inaugure les débats en présence de Jacques Pelissard, président de la très puissante association des maires de France.
Au menu de cette 92e édition : le bilan de l’intercommunalité, la gestion des déchets mais aussi et surtout, la réforme territoriale souhaitée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Comment sauvegarder l’autonomie financière et fiscale des communes à travers la réforme de la taxe professionnelle et l’évolution des concours financiers de l’Etat ? Comment aller plus loin pour une réforme fiscale globale ? : deux questions, très attendues qui seront traitées mercredi lors d’une séance animée par Philippe Laurent, maire de Sceaux (92), et Pascal Buchet, maire de Fontenay-aux-Roses (92), respectivement président et rapporteur de la commission des Finances de l’AMF avec la participation attendue de Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi.