Alors qu’on célèbre cette année les 40 ans de l’Internet, les pays pauvres participent encore de manière marginale à cette révolution technologique qui permet désormais à des milliards d’utilisateurs dans le monde de communiquer.
internet est bénéfique pour les urgences médicales, l’éducation, la connexion des agriculteurs avec le marché
Le Sous-secrétaire général des Nations Unies pour la communication et l’information, Kiyo Akasaka, a alerté les participants au quatrième forum mondial des médias électroniques sur le « fossé digital » entre les pays riches et pauvres.
« L’Australie, un pays de 21 millions d’habitants, a plus d’abonnés à la transmission à haut débit que l’Afrique tout entière », a-t-il rappelé jeudi.
En d’autres termes, un individu vivant dans un pays riche a 200 fois plus de chance d’avoir accès à la transmission à haut débit que celui vivant dans un pays pauvre, a-t-il constaté. Il faut néanmoins rappeler que l’accès aux noms de domaine internet a été jusqu’à récemment limité à l’alphabet latin.
M. Akasaka a indiqué ainsi que l’accélération de l’accès internet à un effet direct et bénéfique sur les urgences médicales, l’éducation, la connexion des agriculteurs avec le marché ainsi que les migrants et leur famille. Plus encore, la nouvelle technologie de l’information est un vecteur pour la liberté d’opinion et d’expression, a-t-il ajouté. Il a aussi salué avec optimisme le cap des quatre milliards d’abonnés à la téléphonie mobile dans le monde.
L’Internet est d’ailleurs devenu un outil de prédilection pour les appels de fonds pour les catastrophes humanitaires pour le Programme alimentaire mondial (PAM) via les sites de réseaux sociaux sur la toile.