Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé les Etats-Unis à jouer un rôle leader dans les négociations pour conclure un nouveau traité international destiné à lutter contre le changement climatique, soulignant qu’un échec au Sommet de Copenhague en décembre aurait des conséquences coûteuses.
« Aucun pays n’est plus important que les Etats-Unis pour résoudre la question du changement climatique », a déclaré M. Ban à des journalistes mardi à l’issue d’une rencontre avec des responsables du Congrès américain à Washington.
un accord solide et global
« Tous les regards du monde sont tournés vers les Etats-Unis et vers cette auguste enceinte, le Sénat américain », a-t-il ajouté, aux côtés des sénateurs John Kerry, Richard Lugar et Joe Lieberman.
Rappelant que dans moins d’un mois les dirigeants du monde vont se retrouver à Copenhague, M. Ban a dit qu’il fallait qu’ils concluent « un accord solide et global qui puisse servir de fondation à un traité sur le climat ».
« D’après ce que j’ai entendu aujourd’hui, il y a un grand soutien au Sénat pour agir contre le changement climatique », a dit le Secrétaire général. « Mais pour certains, il y a des doutes persistants sur notre capacité à agir lors de cette difficile crise économique ».
Reconnaissant qu’il y avait un prix à payer pour combattre le changement climatique, M. Ban a souligné que les coûts étaient insignifiants comparés à celui de l’inaction. « L’inaction signifiera une reprise économique faible, une perte de compétitivité mondiale, une augmentation de l’instabilité mondiale et de plus grandes souffrances humaines », a-t-il dit.