Les prix des logements aux Etats-Unis demeurent trop élevés pour beaucoup de gens, qui risquent de se retrouver sans abris en raison de leur incapacité à payer leur loyer ou leur prêt immobilier en cette période de crise économique, selon la rapporteuse spéciale de l’ONU sur le logement convenable, Raquel Rolnik, à l’issue d’une visite officielle.
New York, Chicago, Washington, La Nouvelle-Orléans, Los Angeles
« Des millions de gens au Etats-Unis dépensent un grand pourcentage de leurs revenus pour payer leurs loyers et prêt immobilier, sont confrontés à des expulsions, et vivent dans des conditions au-dessous des niveaux requis », a dit Mme Rolnik.
« Le nombre de sans abris ne cesse d’augmenter », a-t-elle ajouté, à la suite d’une visite dans plusieurs grandes villes américaines, dont New York, Chicago, Washington, La Nouvelle-Orléans, Los Angeles, ainsi que les réserves amérindiennes de Pacoima et de Pine Ridge.
Dans chacune de ces villes, la rapporteuse s’est entretenue avec des élus locaux, des représentant d’organisme non-gouvernementaux ainsi que des résidents et des sans abris pour discuter de la crise du logement abordable. Le thème central des rencontres était « Le logement est un droit humain ».
Mme Rolnik a aussi rencontré des représentants du Département d’Etat américain, du Département du logement et du développement urbain.
Elle s’est dite heureuse que la nouvelle administration américaine de Barack Obama réfléchisse de façon critique aux solutions nécessaires pour faire face à la crise et renverser une décennie de coupures budgétaires. Elle a exhorté le gouvernement à offrir une gamme d’options permanentes pour loger les plus vulnérables en temps de crise.
Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948, « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ».