En promotion pour le livre de ses mémoires, l’ancien président de la République Jacques Chirac a donné une interview au journal le Figaro. Interrogé sur son renvoi devant le tribunal correctionnel pour l’affaire des emplois fictifs à la Mairie de Paris, Chirac « conteste » l’analyse de la juge Siméoni. L’homme politique préféré des français précise même qu’ « Aujourd’hui, on constate bien qu’il n’en est rien. Je n’ai rien à me reprocher. J’irai donc m’expliquer avec sérénité et détermination, pour que la vérité soit établie ».
Interrogé sur le procès Clearstream, Jacques Chirac n’a pas souhaité donner son avis.
S’agissant du premier tome de ses mémoires intitulées « chaque pas doit être un but », l’ancien président y présente son parcours politique jusqu’à son élection à l’Elysée.
Interrogé sur ses relations avec l’ancien président Giscard dont il fut aussi le premier ministre Chirac explique » Il n’est un secret pour personne que nos relations n’étaient pas marquées par un excès d’affection. Elles se sont ensuite dégradées, notamment en raison du rôle négatif d’un homme, Michel Poniatowski ».
L’ancien président du RPR est plus clément avec François Mitterrand. Jacques Chirac di même son « admiration » pour le président socialiste « C’était un homme d’une grande culture, d’une grande intelligence » précise même l’ancien maire de Paris.
Autre relation sur laquelle Chirac est interrogée : Edouard Balladur. L’ancien pemier ministre s’était présenté contre Chirac lors des élections présidentielles et ami de « trente ans ».
« Il y a eu entre Édouard Balladur et moi un certain malentendu » confie Chirac.
Autres sujets sur lequel Chirac est interviewé : Saddam Hussein, mai 68 ou la constitution de la Ve République.