Le préfet de région Dominique Bur, a présidé vendredi, une réunion du comité de pilotage sur le devenir du site de Francazal, en présence des élus concernés, des services déconcentrés de l’Etat, des responsables du ministère de la Défense et des cabinets d’étude retenus pour le projet : l’Agence Devillers /DTZ et le groupement Deloitte/Sétec.
Lors du dernier comité de pilotage deux grandes options ont été établies ; l’une consistant en un scénario aéronautique ; l’autre en un projet d’aménagement urbain. Ce dernier avait donné lieu à une première présentation.
La réunion pré week end de Toussaint consistait à exposer la première étape de l’étude du scénario aéronautique et une grille de lecture permettant de faire émerger les caractéristiques et les enjeux de chacun des scénarios.
L’agence Deloitte/Sétec a fait apparaître les potentialités d’un développement de l’aviation d’affaire sur le site de Francazal. Cette option aéronautique qui valorise les atouts de la base (qualité des infrastructures, situation centrale par rapport aux 3 ou 4 grandes zones d’emplois de l’agglomération…) s’accompagnerait d’activités connexes comme par exemple la maintenance aéronautique ou encore l’arrivée d’industriels du secteur.
Les services de la DGAC ont par ailleurs présenté une étude qui démontre la faisabilité technique du projet.
Les participants ont souhaité que des précisions supplémentaires soient apportées sur le scénario aéronautique tout en étant sensibles à sa faisabilité.
Par ailleurs, afin de faire face à la croissance de la population à venir, sur l’agglomération toulousaine, la problématique de l’optimisation du foncier a été abordée.
Le préfet, s’est engagé à apporter des informations complémentaires lors du prochain comité de pilotage (à la mi-décembre) au cours duquel les deux derniers volets de l’étude sur le scénario aéronautique ainsi que l’étude commandée à l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine (AUAT) seront présentés.
Afin d’essayer de rapprocher les deux scénarios, Dominique Bur propose que la réflexion s’inscrive dans un périmètre plus large, à l’échelle de l’agglomération.