L’information a été révélée par le journal le parisien. 25 ans après la découverte du corps du petit Grégory mains et jambes liées dans la Vologne, un laboratoire scientifique aurait découvert deux traces distinctes d’ADN sur les fameuses lettres « du Corbeau ».
Selon le journal il s’agirait des ADN d’un homme et d’une femme. Dans cette affaire qui avait passionné la France dans les années 80, le meurtre du petit Grégory Villemin n’a toujours pas été élucidé et reste un mystère judiciaire.
La décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon pourrait donc relancer le feuilleton. Preuves scientifiques à l’appui.
Selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia : une lettre anonyme adressée à Jean-Marie Villemin revendique le crime : « J’espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con. ». La lettre a été postée à Lépange-sur-Vologne, le jour du meurtre, avant la levée de 17h15 (d’après l’oblitération). Ce corbeau harcèlerait le couple Villemin depuis environ 4 années et la mort de Grégory est une exécution des menaces proférées au cours des quatre années.
Dans cette affaire, outre la mort de Grégory Villemin âgé de quatre ans, son oncle Bernard Laroche sera assassiné par son beau frère et père de Grégory Jean Marie Villemin.
En détails et toujours selon Wikipedia « Le 4 février 1985, le juge, contre l’avis du ministère public, libère Bernard Laroche, qui reprend son travail. Ce jour-là, devant les journalistes, Jean-Marie Villemin annonce son intention de le tuer à la sortie de son travail. Mme Laroche demande alors la protection de la police qui la refuse. Le 29 mars, Bernard Laroche est abattu d’un coup de fusil par Jean-Marie Villemin comme celui-ci l’avait annoncé, car il lui imputait l’assassinat de son fils. Mme Laroche devenue veuve a ensuite obtenu la condamnation de l’Etat pour ne pas avoir empêché la mort annoncée de son mari ».