Après plusieurs sommations, la préfecture de police a décidé d’user de la force publique pour débloquer l’entrée de l’usine freescale de Toulouse. La scène, violente, a été filmée.
Les salariés, sous la menace d’un plan de licenciement massif dénoncent le montant des indemnités de licenciement proposé. Freescale (ex Motorola) a décidé de fermer l’unité de production toulousaine et devrait licencier plusieurs centaines de salariés. Malgré l’arrivée du fabricant de microprocesseurs Intel et le maintien d’un laboratoire de recherche, ce sont quelques 800 toulousains qui pourraient rester sur le carreau.
Mardi, la situation est montée de cran avec l’intervention des forces de l’ordre. Coups de matraques et coups d’épaules ont été ditribués par les policiers.
Monique IBORRA, Députée de la 6ème circonscription de la Haute-Garonne -sur laquelle se situe l’usine Freescale- a, dans un communiqué, tenu à apporter les précisions suivantes. « Malgré mes interventions multiples, écrites et orales, en assemblée plénière à l’Assemblée Nationale sur la situation de FREESCALE, le gouvernement n’a jamais daigné répondre et a laissé pourrir une situation qui s’aggrave chaque jour davantage. J’ai reçu les organisations syndicales qui l’ont souhaité ainsi que Mr Denis BLANC, le PDG de Freescale. Aussi, la situation actuelle ne peut perdurer et j’invite les organisations syndicales majoritaires et le PDG de Freescale à reprendre au plus vite les négociations dans l’intérêt de tous les salariés« .
Dans un contexte de vive crise sociale, l’intervention des forces de l’ordre contre les salariés grévistes de Freescale a été filmée.