Ils s’étaient donnés rendez vous sur la place du Capitole pour un premier meeting en faveur du maintien de Laposte dans le giron public. Syndicalistes, unis pour l’occasion, représentants des partis politiques de gauche ont successivement pris la parole pour expliquer le risque d’une transformation de l’établissement public des services postaux en société anonyme de droit privé.
Dans l’assemblée, quelques salariés de Freescale s’étaient mêlés aux postiers présents pour présenter leur situation sociale.
Si sur le plan national le taux de grévistes était annoncé important : entre 25 et 40% ; force est de constater que ce premier meeting toulousain en faveur de la poste n’a pas mobilisé les foules. Dans le public l’impression oscillait entre pessimisme en vu de la votation citoyenne prévue le 3 octobre et optimisme étant donné le démarrage de ce conflit social.
Dans ce dossier, le gouvernement souhaite transformer la Poste, établissement public à caractère industriel et commercial en société anonyme de droit privé et ce dans l’objectif de re capitaliser l’entreprise. Une privatisation que dénoncent syndicats et partis de gauche qui contestent cette seule modalité de refinancement de la Poste.
ci dessous quelques revendications en format photos :