Le procès s’est terminé et les magistrats rendront leur verdict, susceptible d’appel, dans les prochaines semaines. Les milliers de victimes, les proches des 31 toulousains décédés n’ont pas pour l’heure reçu justice. Pour mémoire le 21 septembre 2001, « en milieu de matinée, la terre tremblait et un souffle gigantesque brisait des dizaines de vies et changeait à jamais le quotidien de milliers d’autres » comme le souligne un témoin, bilan : des milliers de blessés et surtout 31 décès. Drame.
Pour célébrer ce triste anniversaire, une rencontre était prévue à 10 h 17 au rond point du 21 septembre 2001 entre avenue de Muret, route de Seysses et route d´Espagne.
Pour les élus Vert à la mairie de Toulouse une question : « quelles leçons ont été tirées ? » et une vive critique critique : » L’usine Isochem continue de fonctionner à quelques centaines de mètres du Cancéropôle alors que les risques ne sont pas évalués. De la même façon l’Etat ne remplit pas ses obligations quand il se refuse à dépolluer le site des ballastières dans lequel sont entreposées des milliers de tonnes de nitrocellulose. »
Autre réaction, celle d’une association de victimes « Plus Jamais ça ni ici ni ailleurs » extraits « Les débats du procès AZF ont montré qu’un enchaînement de faits a conduit à l’explosion du 21 septembre 2001. Les dirigeants de Total et de l’usine AZF les avaient estimés peu probables, et pourtant (…) Alors AZF, une catastrophe pour rien ? «