L’augmentation continue du nombre d’actes de piraterie au large des côtes somaliennes et leur sophistication qui évolue sans cesse soulignent les limites d’une approche exclusivement maritime de ce problème, a déclaré jeudi un haut responsable de l’ONU.
« L’engagement maritime de la communauté internationale reste nécessaire et a montré sa valeur dissuasive », a toutefois estimé le directeur de la division Afrique 1 du Département des affaires politiques de l’ONU, Joao Honwana, devant le Groupe de contact sur la piraterie au large de la Somalie réuni à New York.
Selon lui, les limites atteintes par cette stratégie soulignent « le besoin pour la communauté internationale de traiter le problème de la piraterie de manière globale, unie et large ».
M. Honwana a ajouté que les Nations Unies avaient renforcé les capacités des Etats à garantir que les pirates présumés soient poursuivis grâce à l’harmonisation des législations nationales avec le régime juridique international. En outre, l’ONU apporte son aide pour que davantage d’Etats partagent la tâche de poursuivre et d’emprisonner les pirates.