Depuis fin mai 2009, le collectif des Don Quichotte a installé un village de tentes sur l’esplanade située devant le restaurant de l’université des sciences sociales de Toulouse. La place du Capitole avait aussi accueilli un temps le village de « tentes Quechua » symbole du mouvement des pauvres et sans logis.
Depuis cette date, le collectif a été reçu à plusieurs reprises en préfecture et par la mairie de Toulouse.
Selon un communiqué de presse de la préfecture de Haute Garonne : « sur les 17 personnes qui ont fait la démarche de se présenter devant la Permanence d’Accueil d’Insertion et d’Orientation (PAIO), le constat a été établi qu’elles pouvaient toutes s’inscrire dans un projet d’hébergement ou de logement temporaire ou adapté entrant dans le cadre des dispositifs d’accueil de droit commun ».
Lors d’une réunion en préfecture en juillet dernier, le collectif a pu rencontrer les principaux directeurs de centre d’hébergement afin qu’ils présentent leurs structures, les dispositifs mis en place et les modalités d’accueil.
Plusieurs propositions ont donc été immédiatement faites pour trouver des solutions adaptées et individualisées d’hébergement ou de relogement.
La Préfecture et la Mairie ont ainsi engagé le collectif à poursuivre, pendant l’été, le travail débuté auprès de la veille sociale.
Une nouvelle réunion s’est tenue mardi en Préfecture pour faire le bilan de ces démarches. Les services de l’Etat ont confirmé qu’une proposition a été faite pour chaque personne ayant accepté de faire l’objet d’une évaluation sociale.
Le marché immobilier locatif toulousain malgré une légère baisse due à la crise économique reste cher. Quand aux logements sociaux : leur nombre est insuffisant et l’attente dure parfois plusieurs mois voire plusieurs années.