La Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur, qui réunit près de 1 000 participants de 148 pays, s’est ouverte le 5 juillet au Siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris sur un appel demandant que l’enseignement supérieur réponde aux enjeux mondiaux du développement.
« A l’heure où la planète est confrontée à des défis majeurs en termes de santé, science, éducation, énergies renouvelables, gestion de l’eau, sécurité alimentaire et environnement, les établissements d’enseignement supérieur ont un rôle stratégique à jouer dans l’élaboration de solutions », a affirme lé directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura.
Le directeur général de l’UNESCO a affirmé que l’enseignement supérieur vivait une « véritable révolution », soulignant les quatre dynamiques qui le transformaient actuellement.
La première est laccélération de la demande : on compte aujourd’hui 51 millions d’étudiants supplémentaires dans le monde par rapport à 2000.
La deuxième évolution concerne la diversification des fournisseurs : l’enseignement supérieur privé représente désormais plus de 30 % des inscriptions au niveau mondial.
Le troisième nouveau moteur de l’enseignement supérieur est l’impact des technologies de l’information et de la communication.
Enfin, la dernière dynamique est la mondialisation, qui « transparaît à travers notre manière d’enseigner, d’apprendre, d’étudier, de mener des recherches et de communiquer ». Dans ce contexte, a ajouté le directeur général, « il nous faut trouver un juste milieu entre la coopération et la concurrence, afin de promouvoir l’excellence pour le plus grand nombre. »