En 2007, plus de 2,8 millions d’étudiants se sont inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur en dehors de leur propre pays, une augmentation de 53 % depuis 1999, annonce lundi l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
D’où venaient ces étudiants ? Quels sont les pays qui sont les destinations les plus prisées ? Quels niveaux et quels domaines les étudiants expatriés choisissent-ils ? Ces choix dépendent-ils du sexe de l’étudiant ? Les réponses à ces questions-clés et à d’autres sur les politiques éducatives sont fournies par l’édition 2009 du Recueil des données mondiales sur l’Education de l’UNESCO (GED), selon un communiqué.
Les données sur la mobilité étudiante, compilées par l’Institut de statistique de l’UNESCO tiennent compte aussi du pays d’origine des étudiants et non pas seulement du pays d’accueil. Par exemple, un tableau donné dans le GED montre que l’Afrique sub-saharienne a le taux le plus élevé de mobilité, 5,8 % en 2007, comparé à la moyenne mondiale de 1,8 %. Le GED constitue l’instantané le plus complet des destinations et des disciplines choisies par les étudiants expatriés.
Bien que la Chine expédie le plus fort bataillon d’étudiants à l’;étranger (environ 421.100), parmi les autres grands pays qui envoient des étudiants à l’étranger de façon notable, figurent l’Inde, la République de Corée, l’Allemagne, le Japon, la France, les Etats-Unis, la Malaisie, le Canada et la Fédération de Russie. Les étudiants de ces dix pays représentent 38 % des étudiants étrangers dans les données fournies par 153 pays d’accueil.
Parmi les nouveaux pays qui sont apparus dans les 10 pays accueillant les plus d’étudiants étrangers figurent la Chine, la République de Corée et la Nouvelle-Zélande.