Des outils permettant d’assurer l’adaptation à la variabilité et au changement climatiques, seront élaborés à la troisième Conférence mondiale sur le climat (CMC-3), qui se tiendra à Genève (Suisse) du 31 août au 4 septembre 2009, a annoncé l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Cette rencontre qui vise à créer un Cadre mondial pour les services climatologiques pour renforcer le potentiel des mesures d’adaptation au climat, sera une tribune importante pour l’Afrique, région déjà très vulnérable aux changements climatiques, en raison de la rareté de l’eau, de la forte dépendance à l’égard de la production agricole et de la haute concentration de population le long des régions côtières.
Le continent africain est très exposé à la variabilité du climat et du changement, et les impacts augmentent de plus en plus, rappelle l’OMM, qui se base sur le rapport 2006 de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), sur ‘les impacts, la vulnérabilité et l’adaptation en Afrique’.
« La Conférence devrait aboutir à l’amélioration des réseaux d’observation météorologiques, en particulier dans les pays en développement, au renforcement des capacités des gouvernements, des sociétés et des institutions à l’accès et à l’utilisation des prévisions climatiques et de l’information pour l’adaptation au changement », a indiqué d’avance, le Premier ministre, Raila Ondiga du Kenya.
Selon M. Hans-Rudolf Merz, président de la Confédération helvétique, qui ouvrira la Conférence le 31 août 2009, «le changement climatique représente un défi sans précédent pour nos sociétés, nos économies et notre environnement. Plus que jamais, la qualité des processus de planification et de prise de décisions dépend de renseignements climatologiques pertinents».
« Il est désormais urgent d’injecter une grande quantité de ressources dans les programmes climatologiques internationaux existants et dans la mise en application des prévisions et des informations climatologiques par le biais des communautés nationales de recherche et de service », a déclaré M. John Zillman, président du Comité international d’organisation de la CMC-3.
En tant que mécanisme destiné à permettre cette évolution, la CMC-3 aurait déjà dû se dérouler il y a dix ans, a-t-il ajouté.