L’Assemblée générale de l’ONU a condamné mardi le coup d’Etat commis ce week-end au Honduras, appelant à la restauration du président démocratiquement élu et du gouvernement constitutionnel.
Selon la presse, le président José Manuel Zelaya Rosales a été renversé par l’armée dimanche, à quelques heures de l’organisation d’un référendum consultant la population à propos d’un changement de la Constitution.
La résolution de l’;Assemblée adoptée aujourd’hui, par acclamation, c’est-à-dire sans vote, déplorant le coup d’Etat, a été parrainée notamment par la Bolivie, le Venezuela, le Mexique et les Etats-Unis, parmi des dizaines d’autres.
Elle souligne que le seul gouvernement reconnu du Honduras est celui de M. Zelaya.
« C’est la participation des citoyens qui donne le pouvoir à la démocratie », a déclaré le président Zelaya, présent à l’Assemblée générale, où il a remercié l’ONU de son geste en faveur de la démocratie et de l’Etat de droit.
Dimanche, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait condamné le coup d’Etat.
« Le Secrétaire général exprime son ferme soutien aux institutions démocratiques du pays et condamne l’arrestation du président constitutionnel de la République », affirmait une déclaration transmise par sa porte-parole.