Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a déploré vendredi la mort violente du journaliste philippin Jojo Trajano, le 3 juin près de Manille, et souligné l’importance des programmes de formation concernant la sécurité des journalistes.
« Je déplore la mort de Jojo Trajano », a dit M. Matsuura. « Jojo Trajano est mort en faisant son métier, en travaillant pour répondre au besoin et au droit de tous à l’information. Aucun effort ne doit être épargné afin de garantir la sécurité des professionnels des médias et de leur fournir la formation qui les aidera à améliorer leur sécurité face aux dangers de cette profession ».
Jojo Trajano a été tué lors d’un échange de tirs, à Taytay, près de Manille. Il couvrait pour son journal, Remate, un raid mené par la police contre un groupe qui appartiendrait au crime organisé.