Des bidonvilles sur les bords de Garonne, d’autres sans logis sur l’ile du Ramier. Des familles indigentes dans les entrailles du nouveau bâtiment situé entre QG du Grand Toulouse et Gare Matabiau.
Çà et là des squatters.
Des jeunes adultes vivant dans leurs voitures -ils sont nombreux à Toulouse-, d’autres qui faute de logements restent chez leurs parents ou chez des amis.
La situation du logement a t elle empirée avec la crise économique ?
L’association d’Augustin Legrand « les enfants de Don Quichotte » avait décidé d’une action nationale le 15 mai. Des sans logis avec leurs tentes sur des lieux symboliques. A Toulouse, une vingtaine de tentes plantées sur la place du Capitole face à la rue du Taur et la rue des lois.
Malgré les promesses, le constat de l’association est sans appel « force est de constater que ces années passées à attendre l’application des engagements pris suite au mouvement de mobilisation national qu’avait suscité notre action n’ont pas servi à grand chose, malgré le vote de la loi sur le droit au logement opposable, essentielle à bien des égards, mais largement inappliquée et inapplicable en l’état ».
Conséquence : « Face au manque de volonté politique et alors que la crise du logement ne cesse de s’aggraver, il y a urgence à imposer de nouveau dans l’espace médiatique ».
Les revendications de « ces damnés de la terre sont simples » et affichées sur le toit de leurs logements de fortune place du Capitole. Les voici en photos :