Pas de cadavre, pas de preuve irréfragable, pas de condamnation en première instance par le jury de la Cour d’assises de Haute Garonne. Mais le professeur de droit toulousain accusé du meurtre de son épouse aura a affronter un deuxième procès. Le parquet, qui avait requis 15 à 20 ans de réclusion criminelle vient en effet de faire appel de la décision de première instance.
Pour l’accusation, « les indices graves et concordants » qui avaient conduit une première fois Jacques Viguier devant les Assises ne sauraient aboutir à un acquittement.
Le deuxième procès, sauf nouveau coup de théâtre pourrait se tenir avant la fin de l’année devant la cour d’un autre département.
La vérité sur la disparition en février 2000 de Suzy Viguier n’est toujours pas apparue après 9 années de procédure.