Deux ans après le scrutin présidentiel, un sondage réalisé par l’Ifop dans l’hypothèse d’un premier tour d’une élection présidentielle opposant les mêmes candidats qu’en 2007 donne un deuxième tour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Mais Royal, comme Sarkozy, reculent
Nicolas Sarkozy devancerait de nouveau largement tous ses adversaires. Ainsi, 28% des personnes interrogées voteraient pour l’actuel Président de la République, soit toutefois 3 points de moins que son score à l’élection de 2007 (31%).
La lutte pour le second tour serait aujourd’hui beaucoup plus serrée.
Ségolène Royal et François Bayrou obtiennent respectivement 20,5% et 19% des intentions de vote. Soit une perte de vitesse de Ségolène Royal qui avait réalisé 26% en 2007.
François Bayrou conserve lui sa place, recueillant le même nombre de suffrages que l’élection de 2007 (+0,5 point).
Extrême gauche et extrême droite
Dans le contexte de crise sociale, l’extrême-gauche apparaît comme la première bénéficiaire de cette augmentation. Olivier Besancenot profite particulièrement de cette embellie en recueillant 8% des intentions de vote (soit 4 points de plus que son score en 2007). Dans une moindre mesure, Marie-George Buffet (+1 point) et Arlette Laguiller (+0,5 point) voient également leurs intentions de vote dépasser le score obtenu lors de l’élection de 2007.
Les Verts tirent également leur épingle du jeu : 4% des personnes interrogées déclarent avoir l’intention de voter pour Dominique Voynet, soit 2,5 points de plus.
L’extrême-droite voit son audience diminuer légèrement. En ne recueillant que 7,5% des intentions de vote, soit 3 points de moins que son score à l’élection de 2007 Jean Marie Lepen ne profite pas des mauvais sondages de Nicolas Sarkozy.
Mais cette diminution est compensée par l’augmentation du vote en faveur de Philippe de Villiers (4%, soit deux points de plus que son score de 2007)