Prise à partie, séquestrations : les actions de salariés victimes de licenciement se sont multipliées ces dernières semaines.
populisme et radicalisation
La colère des salariés de Continental et celle, dans le Sud Ouest, des salariés d’une usine Sony ont touché les français.
Dans un sondage réalisé par l’IFOP, 2/3 des français -63% des sondés- manifestent de l’indulgence pour les actions physiques de salariés menacés de licenciement contre les patrons.
Toujours selon ce sondage ils seraient même près d’un tiers (30%) à approuver cette radicalisation. A peine 7% d’entre-eux les condamnent.
Pour le politologue Jean-Luc Parodi -directeur de la Revue française de science politique- : » L’important ici est qu’on se trouve autant dans un registre populiste, ceux d’en bas contre ceux d’en haut, que dans un registre gauche–droite : l’approbation déjà forte dans l’ensemble de l’opinion (30% en moyenne) s’élève à 40% chez les ouvriers et les employés et même à 46% chez les non diplômés ; et politiquement, les sympathisants d’extrême-gauche approuvent à 5% et les électeurs de Jean-Marie Le Pen à 40% « .
Ce sondage réalisé sur un échantillon de 1010 personnes de plus de 18 ans et représentatif de la population française.