Violents affrontements en marge de la manifestation toulousaine, jeudi en fin d’après midi à proximité du magasin Monoprix. Selon plusieurs sources concordantes, certains étudiants de l’Université du Mirail avaient décidé d’une action violente de vols sobrement intitulée « autoreduction » dans le célèbre magasin toulousain.
Face à ces actes, plusieurs services de police et une brigade de gendarmerie mobile seraient intervenus pour mettre fin au blocage du site.
Des affrontements musclés entre forces de l’ordre et activistes s’en seraient suivis. Avec tirs de flashball et lacrymogènes.
Selon plusieurs sources concordantes, un jeune homme aurait été grièvement blessé à l’oeil dans cette opération de rétablissement de l’ordre. Deux autres auraient été hospitalisés. D’autres encore auraient été conduits au commissariat de police. Et deux placés en garde à vue.
Vendredi matin, une manifestation de soutien devait se tenir face au commissariat métro canal du midi.
Des actions que l’auto baptisé « comité de lutte du Mirail a « vivement condamné « . Nous ne nous laisseront pas intimider » ont ils poursuivi considérant « qu’une attaque contre un seul est une attaque contre tous ».
Ce comité s’était déjà fait remarqué lors de la fermeture administrative du campus de l’Université de sciences humaines a appelé « à continuer la lutte ».