Le sénateur Mélenchon, leader du Non de Gauche lors du référendum sur le Traité Constitutionnel était à Toulouse pour préparer sa campagne pour les élections européennes de juin prochain.
« Plier Monsieur Baudis »
Désigné tête de liste dans le sud ouest pour le Front de Gauche, coalition formée du Parti communiste français et du nouveau Parti de Gauche, le sénateur de l’Essonne avait débuté sa campagne par une vive critique du parti socialiste.
De passage à Toulouse, Mélenchon a décidé de changer de cible.
Son principal adversaire est désormais désigné : Dominique Baudis. Ce dernier, passé du centre à la droite libérale et sarkozyste, mènera en effet la liste UMP pour ces élections dans la circonscription du grand sud ouest.
Pour Mélenchon la situation est simple. Il faut » plier Monsieur Baudis » dans ces élections ». Avec sa rethorique particulière, Mélenchon précise qu’il ne s’agit pas de l’ancien maire de Toulouse, « Pas lui sa personne qui est tout à fait respectable mais il faut que la droite se prenne une bâche, qu’elle paie durement tout ce qu’elle fait subir aux gens et c’est Monsieur Baudis qui va payer les pots cassés ».
Autre adversaire désigné dans cette intervention : le parti de François Bayrou.
« Quant à ces hyptocrites du Modem nous allons nous charger de faire la démonstration de ce qu’ils sont vraiment. » Têtes de liste dans le sud ouest, Robert Rochefort et Anne Lapperouze apprécieront !
Un extrait de la verve de Jean Luc Mélenchon : voir la vidéo également diffusée par Toulousocopie.