Plusieurs dizaines de messages, des réponses parfois véhémentes, certaines enflammées et musclées -et modérées- : la question religieuse et la construction de mosquées à Toulouse n’a pas laissé insensible les activistes de l’Internet.
L’article rédigé sur Toulouse7.com faisait état d’autocollants anti mosquée, apposés dans les rues de la ville rose. Un trackback s’est rapidement propagé sur le Web.
Plusieurs sites, radicaux et utras en ont fait mention.
Résultats : de dizaines de commentaires rédigés sous l’article pour expliquer « le bien fondé » d’une telle campagne ou le racisme distillé. Avec souvent, des commentaires à la limite de la provocation à la haine raciale proférées par des pseudos connaisseurs de l’Islam.
Pour mémoire, voici l’infraction définie par la loi du 29 juillet 1881 et toujours en vigueur :
« Seront punis de cinq ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n’aurait pas été suivie d’effet, à commettre l’une des infractions suivantes :
[..]
Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement. »