Catherine Lemorton, Députée de Haute-Garonne, a tenu à marquer « sa profonde indignation » face à la dérive croissante de l’exercice du pouvoir par Nicolas Sarkozy.
Dernier exemple en date pour la députée socialiste de Toulouse : la nomination de François Pérol, actuel secrétaire-adjoint de l’Élysée, à la tête du nouvel établissement créé par la fusion des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires. « Une caricature » selon Catherine Lemorton.
« Comment accepter, dans une démocratie comme la France, de voir le Chef de l’Etat choisir l’un de ses plus proches conseillers pour gouverner une banque de cette importance? Quels critères ont été retenus? Sur quelles compétences se base cette décision? » s’indigne la députée du centre ville de Toulouse.
« Comment enfin donner du crédit à ce choix quand le Président se permet de jouer avec la vérité sur l’accord qu’aurait potentiellement donné la Commission de Déontologie ? » s’est encore interrogée la parlementaire proche d’Arnaud Montebourg.
» L’éthique n’est pas une valeur secondaire lorsque l’on exerce les plus hautes fonctions. Bien au contraire, elle représente la valeur-étalon sur laquelle les responsables politiques devraient être jugés. En radicalisant les rapports sociaux, en instituant la culpabilisation des individus, en montrant aux Français ses limites éthiques dans son rapport au pouvoir, Nicolas Sarkozy ne cesse de prouver son inaptitude à présider convenablement à la destinée des Français. » a conclu Catherine Lemorton.