Le procès pénal de l’explosion de l’Usine AZF le 21 septembre 2001 s’est ouvert lundi à Toulouse. Le tribunal correctionnel déplacé pour l’occasion Salle Jean Mermoz accueille magistrats, les experts, les témoins et surtout les centaines de parties civiles blessées lors de l’explosion accompagnées de leurs avocats.
Le contingent de la presse nationale et locale est là aussi.
Lundi 13h30 la foule se presse devant les grilles de la salle Mermoz. L’entrée est filtrée. La police surveille et une dizaine de cars de Crs est garée non loin.
Première impression : procès historique, procès de toute une ville, le procès AZF est très surveillé. La crainte de débordements ?
Pour ce premier jour d’audience, l’association des salariés de l’Usine a décidé de manifester pour demander « la vérité ».
Ils sont plusieurs dizaines portant casquettes et badges. Des affiches représentant la Justice circulent.
Des tracts sont distribués toujours par les anciens salariés. Derrière la grille, un avocat appelle un client. Et les journalistes interviewent au hasard. Malgré le froid et une légère bise, l’ambiance n’est pas morose. Les anciens salariés manifestent, le sourire au lèvre parfois, l’oeil étincelant.
Les politiques sont là aussi. Pierre Izard et Martine Martinel sont les premiers. Jean Luc Moudenc est là aussi, Pierre Cohen et Martin Malvy rentrent rapidement.
Les curieux ne sont pas nombreux. En attendant les éventuels premiers coups de théâtre.