Frêle petite fleur de la fin de l’hiver, la violette est associée à la ville de Toulouse. Pourquoi ?
Couleur choisie par le Toulouse Football Club mais non par l’autre club phare le Stade Toulousain, la violette et le violet sont déclinées en sucreries, parfums, draperies, sirops, alcools et autres souvenirs « dits » de Toulouse.
Les origines de cette association Toulouse-fleur de violette sont mal connues mais les historiens font remonter cette tradition à la fin du XIXe siècle.
A en croire l’encyclopédie en ligne Wikipedia, la violette a connu une longue période de gloire.
Les premières cultures connues se situent au nord de la ville principalement dans le quartier de Lalande, à Launaguet, Aucamville, Castelginest, Saint-Jory et Saint-Alban.
Les producteurs vendaient leur production sur le marché aux violettes des Jacobins et dans les rues du centre-ville. En 1908, une coopérative est créée : la coopérative de violettes et d’oignons. La violette de Toulouse a ses heures de gloire durant la première moitié du XXe siècle. Elle est exportée en Europe et jusqu’en Russie. Cette culture occupe alors 600 producteurs sur une vingtaine d’hectares.
En déclin, cette culture qui offre des revenus supplémentaire l’hiver disparaît à la fin du XXe siècle.
Jusqu’au 28 février la Maison Midi Pyrénées à deux pas de la place du Capitole propose de découvrir cette petite fleur emblème de Toulouse.
Proposées par la Maison de la violette cette expo présente l’histoire et sa culture.