Ces graffitis de soutien aux émeutiers grecs ne sont pas signés mais ils sont bien visibles dans le quartier Jolimont. Pourtant sur le Web les jeunes membres de la gauche et de l’extrême gauche toulousaine ne semblent pas, pour l’heure, concernés par les évènements Grecs qui font désormais tâche d’huile dans plusieurs pays européens.
L’UNEF seule organisation à évoquer les émeutes en Grèce
En cette période de crise économique et de tentations protectionnistes, l’internationalisme ne serait plus une valeur portée par la Gauche et l’extrême gauche française ? Revue du Web toulousain :
Si, à Athènes les observateurs font état de meneurs membres des milieux anarcho syndicalistes, l’extrême gauche toulousaine garde pour l’heure le silence radio.
Sur le site de la Confédération Nationale du Travail (CNT31) éditrice du Chat Noir, nul appel à la solidarité avec la jeunesse grecque.
Silence radio également sur le site internet des jeuneslibertaires toulousains.
Les jeunesses communistes de Toulouse toujours promptes à lutter contre l’impérialisme et à rebondir sur l’actualité internationale n’en dit rien non plus.
Leurs ainés, de la LCR-NPA soutiens toulousains d’Olivier Besançenot évoquent la situation économique et budgétaire en Grèce, en citant au passage le journal du groupe Dassault Lefigaro. Mais là encore silence total sur les récentes journées d’émeute.
Le site internet du Mouvement des Jeunesses Communistes du département de Haute Garonne n’évoque pas non plus la Grèce. Seul le modèle Vénézuélien d’Hugo Chavez est envisagé cette semaine !
Chez les jeunes socialistes toulousains, les évènements grecs ne sucitent aucune réaction. Le site internet des MJS31 ne dit rien du sujet.
A défaut de site local, seul le site national de l’UNEF évoque le sujet et appelle depuis mercredi à la solidarité.
Pour le syndicat étudiant, les manifestations en Grèce dépassent « la frange la plus militante » d’Athènes ou du Pirée parce qu’explique le syndicat de gauche « Au-delà d’un contexte politique et social propre à la Grèce, ce sont les conditions d’études et d’emploi dégradées de la jeunesse qui sont notamment aux sources du malaise. Ce mouvement intervient dans un contexte de dégradation des conditions de vie et d’étude et fait écho au fort taux de chômage des jeunes face auquel le diplôme n’apparaît plus comme un rempart suffisant. »
L’UNEF à la différence de toutes les autres organisation de jeunesse appelle même à une manifestation vendredi à Paris devant les locaux de l’ambassade de Grèce en France.