Si la décision du gouvernement de supprimer le critère du handicap dans l’attribution des bourses d’enseignement supérieur a été annoncée aujourd’hui, la réaction de Pierre Izard et du Conseiller général de Toulouse Alain Gabrieli ne s’est pas faite attendre. Il s’agit pour les deux élus de Haute Garonne ni plus ni moins que d’d’un nouvel « affaiblissement de notre solidarité nationale ». Le prétexte avancé par le gouvernement, selon lequel les milliers d’étudiants concernés ont accès à la Prestation de Compensation du Handicap versée par les départements est même jugé « fallacieux » par le président du Conseil général. Découragement aux études
Au siège du Conseil général, boulevard de la Marquette à Toulouse on précise que « cette Prestation est destinée à financer des dépenses destinées à « compenser » le handicap : par exemple financer une aide humaine à l’autonomie, aménager un appartement pour l’adapter au handicap… Les bourses d’étude, de leur côté, servent à garantir un niveau de ressources général pour suivre des études. Ce sont des fonctions différentes, et c’est abusivement que le gouvernement les confond. »
Avec une conséquence certaine, précise Alain Gabrieli, conseiller général de Toulouse « Supprimer le critère du handicap dans l’attribution des bourses, c’est au contraire agir dans le sens régressif d’un découragement aux études. »
« Cette suppression est une mauvaise idée, un coup porté à l’égalité des droits et aux avancées de la citoyenneté pour les personnes handicapées » a conclu Pierre Izard.
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