Déjà condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises de Haute Garonne, Patrice Alègre vient de recevoir la notification de plusieurs non lieu dans 4 autres affaires de meurtres commis à Toulouse dans les années 90. Mis en examen dans ces affaires pour l’heure non élucidées, les juges d’instruction toulousains ont considéré, avec le parquet, que les charges n’étaient pas suffisantes pour poursuivre Patrice Alègre.
Mystère
Le mystère reste donc entier pour les meurtres de deux masseuses, Josette Legoy, et Josette Poiroux, de Patricia Gélis et de Françoise D.
Les parties civiles ont cependant fait appel de cette décision.
Patrice Alègre reconnaît 5 meurtres et 6 viols.
L’ex-gendarme Roussel de la cellule homicide 31 dénombrait quelques 191 assassinats non élucidés.
L’organisation « Stop à l’oubli » réunit des familles de victimes, qui continuent de réclamer la vérité sur l’affaire, et livre un état des lieux en énumérant « ces disparitions, ces assassinats camouflés en suicide et ces enquêtes tronquées, déformées, bâclées, etc. »
A suivre donc.
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