L’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse (IEP), administrativement fermé sur demande de sa directrice Laure Ortiz vit l’un des conflits les plus durs de son histoire.
L’objet du contentieux : une augmentation de quelques 198 euros (1298 francs), des frais d’inscription pour la prochaine année d’étude.
Les étudiants réunis en Assemblée général ont décidé de protester contre une augmentation jugée « injuste et discriminatoire ». Et organisé des piquets de grève à l’entrée de l’établissement universitaire.
Côté enseignants, et à l’approche des examens de fin d’année, le scepticisme est de rigueur. Un communiqué officiel des « enseignants chercheurs » juge même que le mouvement constitue « Une entrave grave au fonctionnement du service public et crée un péril au regard des règles de sécurité. »
La direction de l’établissement n’a pas modifié les termes de sa précédente proposition : indexer les droits d’inscription au revenu imposable (prenant en compte le quotient familial).
L’établissement sera fermé jusqu’au lundi 6 mai.
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