Une étude scientifique anglaise récente vient de mettre en cause les effets supposés de médicaments -Prozac- pour lutter contre la dépression. Les analyses révèlent que ces médicaments nouvelles générations n’auraient guère plus d’effet que des placebos pour les dépressions légères et pour la plupart des graves dépressions.
Bénéfice-Risque
Le gouvernement britannique par l’intermédiaire de son ministre de la Santé Alan Johnson a annoncé un plan de 170 millions de livres (225 millions d’euros) pour former 3600 thérapeutes au traitement de la dépression autrement que par la médication.
En réaction à cette annonce, Catherine Lemorton demande à Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, « d’engager le même processus dans notre pays qui reste un trop gros consommateur de médicaments contre la dépression ».
Par ailleurs, la députée de Haute Garonne précise que « cette information soulève, de nouveau, le manque de transparence des études qui permettent la mise sur le marché de nouvelles molécules« .
Enfin Catherine Lemorton a dit regretter « qu’un doute puisse subsister sur un traitement. A ne pas vouloir réformer en profondeur l’analyse du principe « bénéfices-risques » avant la mise sur le marché d’une nouvelle molécule, l’ensemble des partenaires, ministère, laboratoires, praticiens de la santé ne font qu’amplifier les doutes sur l’efficacité de certains traitements. »
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