Les chiffres divergent entre organisateurs, police et média. Mais les bataillons de syndicats étaient bien là pour réclamer augmentations de salaires et ouvertures de postes dans la fonction publique.
Sans les étudiants et les lycéens qui avaient gonflé les cortèges du mois de novembre, la manifestation du 24 janvier à Toulouse a bel et bien été un succés.
L’unité syndicale était bien réelle tout comme l’unité politique.
CGT, CFDT, FO, SUD ou UNSA étaient bien présentes. Et la mobilisation certaine avec un double mot d’ordre : embauches et augmentation des salaires dans la Fonction publique comme dans les entreprises privées.
En queue de cortège, Pierre Cohen a lui aussi réussi l’unité PS-PC-Verts, dont les militants ont défilé à ses côtés.
Seuls quelques membres d’Attac et proches de François Simon sont venus, de l’avis de certains, « brouiller » le message en profitant de la manifestation pour débattre non sur le pouvoir d’achat, mais sur la question européenne.
Le cortège s’est séparé dans le calme.
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