Pas d’union nationale après l’attentat de Nice. Les ténors de la droite dénoncent la responsabilité du gouvernement et de François Hollande. Le député PS de Haute Garonne Christophe Borgel critique les prises de positions de Nicolas Sarkozy. Dans un communiqué au vitriol il dénonce les « contre vérités » :
« Le débat est légitime, les contre-vérités, les raccourcis faciles nous abîment.
Le moment que traverse notre pays suppose de la dignité, de la détermination, de la responsabilité. La droite montre depuis deux jours qu’elle en manque. M.Sarkozy vient d’en faire à nouveau la démonstration ce soir.
Le président de LR contrevient à la vérité sur les effectifs. Au cours du quinquennat, nous aurons créé plus de postes qu’il n’en a supprimé et il le sait. Au cours de ce quinquennat, nous avons agi pour rendre plus efficaces des services de renseignement qu’il avait contribué à désorganiser. Quand on est responsable, on ne cède pas à la facilité sur des sujets aussi graves.
Proposer l’expulsion de certains individus fichés S a été considéré contradictoire à notre constitution et à nos engagements internationaux par le Conseil d’État en novembre dernier. De surcroît cela n’aurait pas empêché le drame de Nice, chacun le sait, le conducteur n’était pas fiché S. Enfin l’amalgame permanent des propos entre les terroristes, les mosquées, les musulmans est un flirt indigne avec le Front National.
Mais la question pour le président de LR n’est pas l’efficacité du combat mais l’utilité d’une prise de position en vue du rendez-vous de la droite en novembre prochain ».