Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé qu’il était crucial de rester calme face à cette crise sanitaire et ne pas susciter la panique au sein des populations.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a désormais près de 10.000 cas d’Ebola confirmés et environ 4.900 décès, principalement dans les trois pays les plus touchés. L’agence onusienne a indiqué vendredi qu’un premier cas d’Ebola a été signalé au Mali. « L’ONU a un programme clair et le met en oeuvre », a dit M. Ban devant les fonctionnaires des Nations Unies. « Nous avons une obligation envers les pays touchés de mettre fin à l’épidémie et de soutenir leur relèvement », a-t-il ajouté en référence aux trois pays les plus touchés, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Selon lui, « la gravité de l’épidémie mérité toute notre attention. Nous savons comment prévenir Ebola et comment contenir la maladie. » « Avec les histoires sur Ebola inondant les médias, il est important que nos messages soient basés sur des faits et des preuves. Nous devons transmettre un sentiment d’urgence sans provoquer de panique », a-t-il ajouté.
Premier cas d’Ebola au Mali
Le Secrétaire général a rendu hommage aux employés de l’ONU qui ont été emportés par la maladie et salué le courage et le dévouement des employés de l’ONU qui participent à la lutte contre l’;épidémie. Par ailleurs, l’OMS a organisé une réunion avec des représentants des gouvernements des pays affectés, des partenaires de développement, de la société civile, des autorités de régulation, des fabricants de vaccins pour discuter comment accélérer les tests et la distribution de vaccins en nombres suffisants pour avoir un impact sur l’épidémie.