A l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité jeudi sur la situation à Gaza, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a jugé que davantage de pauses humanitaires étaient nécessaires pour permettre aux agences onusiennes de venir en aide aux personnes dans le besoin. « Tant qu’il n’y a pas d’accord sur un cessez-le-feu sur le long terme, nous avons besoin de plus de pauses humanitaires pour nous permettre d’atteindre ceux qui sont dans le besoin », a dit Mme Amos lors d’un exposé via téléconférence devant les membres du Conseil de sécurité. « Les pauses doivent être quotidiennes, prévisibles, et d’une durée appropriée afin que les employés humanitaires puissent distribuer de l’aide à ceux dans le besoin, secourir les blessés, récupérer les corps des personnes décédées et permettre aux civils de bénéficier d’un répit afin de pouvoir reconstituer leurs stocks chez eux », a-t-elle ajouté. Mme Amos a appelé le gouvernement d’Israël, le Hamas et les autres groupes militants à respecter leurs obligations juridiques internationales, dont le droit humanitaire et les droits de l’homme. « En vertu du droit humanitaire international, le gouvernement d’Israël, le Hamas et les autres groupes militants doivent distinguer entre les objectifs militaires et les biens à caractère civil et entre les combattants et les civils. Ils doivent également éviter de nuire aux civils ou aux biens à caractère civil, et les protéger contre les effets des opérations militaires », a dit la Secrétaire générale adjointe. Mme Amos a déclaré que le système onusien avait besoin de fonds supplémentaires pour faire face à cette crise. « Je demande aux Etats membres de répondre rapidement et généreusement à ces appels. Nous ne pouvons pas fournir une assistance adéquate sans une injection rapide d’argent », a-t-elle ajouté.