Vanessa Terral vous connaissez ? Elle vient de publier un roman dont l’intrigue se déroule à Toulouse. A la veille d’une séance de dédicaces elle répond à nos questions.
Toulouse7.com – Est-il vrai que votre roman « Cinq pas sous terre » se déroule à Toulouse ?
Vanessa Terral – Eh bien oui, Toulouse m’a paru convenir à merveille pour l’histoire que j’avais en tête. Et comme j’y réside depuis quelques années, cela m’a été très facile de retourner sur les lieux qui m’avaient interpellée pour m’imprégner de leur ambiance, vérifier les détails architecturaux, visualiser les scènes… On passe un peu du côté de Colomiers aussi, mais les scènes les plus importantes ont lieu dans des endroits comme le couvent des Jacobins, le Château d’eau, la basilique Saint-Sernin ou la place du Capitole.
L’histoire de cette ville est très riche et ça a été un réel plaisir de l’explorer à la recherche de ses légendes, réelles ou fantasmées. La figure de la Belle Paule a ainsi une place centrale dans l’intrigue de « Cinq pas sous terre », mais aussi les momies qui étaient entreposées dans différents couvents et furent détruites à la Révolution. Je me suis également appuyée sur cette rumeur, comme quoi un lac sous la basilique Saint-Sernin renfermerait un trésor maudit volé dans un temple dédié à Apollon, pour convier un peu de mythologie dans l’histoire.
Le dernier chapitre est l’occasion de mener l’action dans un salon de thé que j’affectionne particulièrement: Ô thé divin, rue Baour Lormian. J’y passe des après-midi entières à écrire mes romans, avec la très gentille autorisation du gérant. Voilà pourquoi j’ai tenu à mettre en scène mes héroïnes dans ce lieu – pour ça, et pour les délicieux gâteaux qu’ils proposent !
Toulouse7.com – Comment êtes-vous passée à l’écriture, quel est votre parcours ?
Vanessa Terral – En fait, j’ai toujours inventé des histoires. Lorsque j’ai appris à écrire, j’ai continué à en raconter, mais sur papier. Je suis entrée dans l’édition par la voie la plus longue: j’ai commencé avec les revues associatives, ce qu’on appelle des « fanzines », qui publient des nouvelles de jeunes auteurs. J’ai ensuite participé à des appels à textes lancés par des maisons d’édition et, ayant été sélectionnée, je me suis retrouvée au sommaire de plusieurs recueils: « Chants de Totems » aux éditions Argemmios, « Le Lamento des ombres » et « Saisons païennes » aux éditions du Chat noir, « Ghost Stories » aux éditions Asgard… Le grand avantage de choisir ce chemin, c’est qu’il permet à un auteur de peaufiner son style, de trouver son ton, sa façon de raconter. Je suis passée au format au-dessus lorsque j’ai senti que j’étais prête à écrire une histoire longue qui soit dynamique du début à la fin, qui parvienne à captiver le lecteur. En septembre 2012 est donc paru mon premier roman: « L’Aube de la Guerrière », aux éditions du Chat noir. Quelques mois plus tard sortait « Cinq pas sous terre » sous la forme d’un feuilleton numérique. Les éditions du Petit Caveau ont, par la suite, publié l’ensemble des épisodes au format papier: il s’agit de mon nouveau roman.
Toulouse7.com – Votre actualité ?
Vanessa Terral – Je suis en dédicace le samedi 8 février sur Toulouse, à la librairie Bédéciné (7 rue Romiguières), de 15h à 19h30. Après cela, je serai au Salon du livre de Paris, du 21 au 23 mars, et je suis invitée à l’un des deux plus grands salons français des littératures de l’Imaginaire: les Imaginales, à Épinal du 23 au 25 mai.
En ce qui concerne les publications, deux nouvelles paraîtront d’ici mai. L’une se trouvera dans l’anthologie « Butin d’Odin », aux éditions Argemmios. Pour l’autre, l’annonce n’est pas encore officielle, aussi ne puis-je pas trop en dire… Mais les légendes et l’action seront, comme toujours, au rendez-vous!
Site Web: http://vanessaterral.fr