Les signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs ont condamné fermement lundi la reprise récente des activités militaires dans l’est de la RDC, tout en saluant certaines avancées dans la mise en oeuvre de cet instrument, rendue possible par la coopération régionale.
A l’occasion d’une réunion, au Siège de l’ONU à New York, du Mécanisme de suivi régional, destiné à évaluer la mise en oeuvre de l’Accord, des chefs d’Etat et de gouvernements et des ministres de la région ont mis en cause « la reprise des hostilités par le M23, qui ont fait de nombreuses victimes civiles et provoqué d’importants dégâts dans les zones occupés et la ville de Goma, y compris les attaques répétées contre les Forces armées de la RDC (FARDC), les Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) et les travailleurs humanitaires ».
Signé en février 2013 à Addis-Abeba par la RDC et dix autres pays de la région, ainsi que par quatre organisations régionales et internationales, l’Accord-cadre propose une approche globale pour une paix durable dans les Grands Lacs, régulièrement menacés par les activités de groupes rebelles armés. La seconde réunion du Mécanisme de suivi régional se tenait à New York à la veille du débat de l’Assemblée générale des Nations Unies, sous les auspices du Secrétaire général Ban Ki-moon et du Président de la Commission de l’Union africaine, le Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma.