À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie célébrée vendredi par la communauté internationale, le Secrétaire général des Nations Unies a indiqué que la lutte contre ces deux fléaux devait faire partie des priorités dans le domaine du respect des droits de l’homme. Une telle lutte va de pair avec la longue bataille que mène l’ONU pour éliminer le racisme et promouvoir l’égalité des genres.
« La Déclaration universelle des droits de l’homme prône un monde de liberté et d’égalité, un engagement qui doit bénéficier à tous, sans exceptions », rappelle M. Ban dans son discours lu par la Haut commissaire de l’;ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, lors du Forum international tenu à l’occasion de la Journée internationale.
Depuis 2005, cette Journée promeut des actions de sensibilisation et de prévention contre l’homophobie et la transphobie, telles que l’organisation de colloques, de manifestations de rue ou d’événements artistiques.
Dans son message, M. Ban demande aux gouvernements d’accroître leurs activités de sensibilisation « afin d’éradiquer les stéréotypes négatifs » qui continuent de peser sur les homosexuels et les personnes transgenres.
« Nous savons ce qu’il faut faire. Les lois draconiennes qui punissent les homosexuels, les bisexuels et les transgenres doivent être remplacées par des lois respectant les conventions des droits de l’homme», affirme le patron de l’ONU.
La date du 17 mai a été choisie pour commémorer la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 1990, de retirer l’;homosexualité de la liste des troubles du comportement. Cette Journée est aujourd’hui célébrée dans plusieurs pays à travers le monde.