Affaire Merah. la police des polices pointe les fautes de la DCRI. Le rapport de l’inspection de la police nationale « la police des polices » a été rendu public. Il pointe plusieurs dysfonctionnement des services de renseignement lors de la surveillance du tueur au scooter auteur de 7 meurtres entre Toulouse et Montauban. Dans cette affaire Merah, les services de renseignement intérieur (DCRI) ont commis une faute en n’analysant pas correctement le niveau de dangerosité de Merah indique l’enquête interne du ministère. Le Raid sort cependant blanchi des critiques émises à la suite du siège de plusieurs dizaines d’heures qui ont abouti à la mort de Merah dans une fusillade.
Le rapport de la police des police a été remis en début de semaine au ministre de l’intérieur Manuel Valls. Ce document, dans un soucis de transparence dans une grave affaire terroriste a été rendu public. Comme promis la semaine dernière aux familles de victimes de Merah lors d’une visite de Valls à Toulouse.
Merah, connu des services de contre espionnage français, faisait l’objet d’une surveillance après plusieurs voyages au proche et moyen orient. Merah avait été convoqué par la police fin 2010. Cependant, la radicalisation et le passage à l’acte n’avaient pas été envisagées par les services de la police. La police des police a donc considéré que ces forces de police avaient commis une série d’erreur une « conjonction d’omissions et d’erreurs d’appréciation » indique le rapport.