Stupéfaction, consternation, indignation. Montauban se réveille vendredi avec le sentiment d’un mauvais rêve. Toutes les villes de Midi Pyrénées qui accueillent des régiments parachutistes sont sur leur garde. En début d’après midi, en plein centre ville jeudi, un homme casqué et à scooter, a tiré à plusieurs reprises sur un groupe de 3 jeunes parachutistes. Deux sont morts sur le coup, le 3e est aujourd’hui dans un état incertain. Entre la vie et la mort. Selon la presse, 17 douilles ont été retrouvées sur place. Le tireur, malgré le rapide quadrillage de la région par la gendarmerie n’a pas été retrouvé.
Un drame qui intervient 3 jours après l’assassinat, dans des circonstances similaires, d’un parachutiste, cette fois ci en civil, dans les rues de Toulouse dimanche. La presse évoquait vendredi matin, un mode opératoire et surtout des douilles similaires à l’attaque de Montauban.
Pour l’heure, les autorités n’excluent aucune piste. Règlements de comptes, attaque terroriste ou drame familial. Si les services de protection de l’armée, sont certainement sur les dents, l’enquête a été confiée au SRPJ de Toulouse.
Photo (c) ECPAD. Les parachutistes du 17e RGP de Montauban sont régulièrement engagés sur les théâtre d’opération extérieures. Ici en Afghanistan.